Contacté, un porte-parole du gouvernement n'a pas immédiatement indiqué pourquoi il avait qualifié Mme Manzi, coordinatrice résidente des Nations unies au Burkina Faso, de "persona non grata" et avait exigé son départ vendredi.

Un porte-parole du siège de l'ONU n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

Le Burkina Faso, l'un des pays les plus pauvres du monde, est en proie à une insurrection islamiste dans laquelle des militants liés à Al-Qaïda et à l'État islamique ont tué des milliers de civils et créé l'une des crises humanitaires à la croissance la plus rapide du continent.

Près de deux millions de personnes ont été déplacées et résident dans des camps de fortune, souvent gérés par les Nations unies, qui parsèment la campagne aride.

La violence, qui sévit depuis environ sept ans, s'est concentrée dans le nord et l'est du pays, paralysant les économies locales, provoquant des famines massives et restreignant l'accès des organisations humanitaires.

Les Nations unies fournissent certains services essentiels, notamment de la nourriture pour des milliers d'enfants souffrant de malnutrition.

M. Manzi, qui a une longue expérience des activités humanitaires dans les pays en développement, a été nommé à ce poste au Burkina Faso l'année dernière.