Le huard se négociait en hausse de 0,1 % à 1,2503 pour le billet vert, ou 79,98 cents américains, après avoir évolué dans une fourchette de 1,2487 à 1,2563. C'était la seule devise du G10 à gagner du terrain par rapport au billet vert.

La hausse des prix du brut "soutient certains substituts du pétrole dans l'espace FX", a déclaré Bipan Rai, responsable de la stratégie FX pour l'Amérique du Nord chez CIBC Capital Markets.

Le Canada est un important producteur de pétrole, qui s'est établi à 85,43 $ le baril, soit une hausse de 1,9 %, alors qu'une éventuelle perturbation de l'approvisionnement après des attaques au Moyen-Orient est venue s'ajouter à des perspectives d'approvisionnement déjà serrées.

Le dollar américain a été soutenu par un bond des rendements du Trésor américain, les traders se préparant à ce que la Réserve fédérale soit plus agressive dans sa lutte contre l'inflation galopante.

Les données sur l'inflation canadienne pour décembre sont attendues mercredi, ce qui pourrait proposer des indices sur les perspectives de taux d'intérêt de la Banque du Canada.

Les restrictions canadiennes pour s'attaquer à la COVID-19 se feront probablement au prix d'une croissance économique plus lente en début d'année qu'aux États-Unis, mais cela n'a pas empêché les investisseurs d'augmenter les paris que la BoC augmentera les taux d'intérêt lors de l'annonce de sa politique le 26 janvier.

Les données du marché des swaps indexés au jour le jour montrent que les chances d'une hausse la semaine prochaine sont de près de 70 %.

Les données montrent que les mises en chantier de logements au Canada ont chuté de 22 % en décembre par rapport au mois précédent, les mises en chantier de logements collectifs urbains et de maisons individuelles urbaines ayant diminué.

Les obligations d'État canadiennes ont suivi le mouvement des bons du Trésor américain. Le rendement à 10 ans a grimpé de 7,6 points de base pour atteindre 1,882 %, son plus haut niveau depuis mars 2019.