Les ventes au détail canadiennes ont augmenté de 2,4 % en janvier par rapport à décembre, selon une estimation rapide de Statistique Canada, faisant suite à une baisse de 1,8 % en décembre, les consommateurs étant restés à la maison en raison des inquiétudes suscitées par la variante du coronavirus Omicron.

"La demande des consommateurs semble être résiliente, bien que la persistance d'une forte inflation érode le pouvoir d'achat", a déclaré dans une obligation Shelly Kaushik, économiste chez BMO Marchés des capitaux.

Les contrats à terme sur les indices boursiers américains ont oscillé après l'annonce que le secrétaire d'État américain Antony Blinken a accepté de rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, ce qui laisse entrevoir la possibilité de mettre fin à l'impasse concernant l'Ukraine.

Le prix du pétrole, l'une des principales exportations du Canada, a prolongé ses pertes et se dirigeait vers une chute hebdomadaire, la perspective d'une augmentation des exportations de pétrole iranien ayant éclipsé les craintes d'une éventuelle perturbation de l'approvisionnement résultant de la crise Russie-Ukraine.

Les prix du brut américain ont chuté de 2,1 % à 89,8 $ le baril, tandis que le dollar canadien est resté presque inchangé à 1,2706 pour le billet vert, soit 78,70 cents américains.

La devise s'est négociée dans une fourchette de 1,2675 à 1,2717. Pour la semaine, elle était en voie de gagner 0,2 %.

Pendant ce temps, la police canadienne a commencé à arrêter des manifestants dans le cadre d'une opération visant à mettre fin à un blocus de trois semaines d'Ottawa par des centaines de camionneurs qui a paralysé la capitale et incité le Premier ministre Justin Trudeau à assumer des pouvoirs d'urgence.

La courbe des taux canadiens s'est aplatie, les taux à court terme ayant à peine bougé et le taux à 10 ans ayant perdu 1,7 point de base pour atteindre 1,899 %. Mercredi, il a touché un sommet de trois ans à 1,995 %.