Les actions mondiales se sont dirigées vers leurs plus bas niveaux en près de deux ans, le sentiment étant alourdi par le malaise lié à la hausse rapide des taux d'intérêt, à l'escalade de la guerre en Ukraine et au renforcement des mesures contre les pandémies en Chine.

Le prix du pétrole, l'une des principales exportations du Canada, a prolongé la baisse de la session précédente en raison des inquiétudes concernant la demande mondiale.

Le prix du brut américain a chuté de 1,5 % à 89,81 $ le baril, tandis que le dollar canadien s'échangeait 0,1 % plus bas à 1,3785 pour le billet vert, soit 72,54 cents américains, après avoir touché son plus bas niveau depuis mai 2020 à 1,3855.

Les spéculateurs ont augmenté leurs paris baissiers sur le dollar canadien au niveau le plus élevé en un an, selon les données de la Commodity Futures Trading Commission américaine vendredi. Au 4 octobre, les positions courtes nettes avaient augmenté à 21 407 contrats, contre 17 666 la semaine précédente.

Les données sur l'inflation aux États-Unis mercredi et jeudi pourraient contribuer à orienter les attentes concernant de nouvelles hausses agressives des taux d'intérêt par la Réserve fédérale.

La Banque du Canada a également resserré rapidement sa politique pour lutter contre l'inflation. Dimanche, le gouverneur de la BdC, Tiff Macklem, a déclaré qu'il était possible de ralentir l'économie sans mettre beaucoup de gens au chômage, compte tenu du "nombre exceptionnellement élevé" de postes vacants sur le marché du travail.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien étaient plus élevés sur une courbe plus raide lors de la réouverture du marché après le congé de Thanksgiving Day lundi.

Le 10 ans a touché son plus haut niveau depuis le 21 juin à 3,470 % avant de descendre à 3,448 %, en hausse de 5,4 points de base sur la journée.