Le cuivre finit l'année sur un record historique à près de 10.000 dollars
Le marché est en déficit croissant, et l'on a appris cette semaine que les stocks détenus dans les entrepôts du LME sont contrôlés à plus de 80% par un négociant unique et non identifié. Le Wall Street Journal a cependant révélé il y a deux semaines que la banque JP Morgan détenait plus de 50% des stocks de métal rouge du LME, alors que l'établissement s'apprête à lancer l'an prochain un ETF adossé à des stocks physique.
Si les positions dominantes ne sont pas inhabituelles (c'est le cas également de l'aluminium, du nickel et du zinc), la création de fonds indiciels cotés (ETF/ETC) adossés à des stocks physiques, comme c'était le cas jusqu'à présent pour l'or uniquement, renforcent en effet les tensions sur cet étroit marché.
"Notre équipe matières premières s'attend à ce que les prix restent haut, et continuer à augmenter dans certains cas", assuraient les analystes de Goldman Sachs, citant le cuivre en premier lieu, suivi du zinc, de l'or, du platine, du maïs et du pétrole.
En l'occurrence, le pétrole perdait quelques cents vendredi en fin d'échanges européens, après avoir décroché un plus haut de deux ans à Londres : le contrat sur le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a grimpé pendant les échanges asiatiques jusqu'à 94,74 dollars, pour retrouver un goût de hausse qu'il n'avait plus atteint depuis le 2 octobre 2008.