Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a appelé la semaine dernière Washington, qui a quitté l'accord puis imposé des sanctions paralysantes à Téhéran sous l'administration Trump en 2018, à "être réaliste".

L'accord semblait sur le point de renaître en mars lorsque l'UE, qui coordonne les négociations, a invité les ministres à Vienne pour le sceller après 11 mois de pourparlers indirects entre Téhéran et l'administration du président Joe Biden.

Mais les pourparlers se sont depuis enlisés, principalement en raison de l'insistance de Téhéran pour que Washington retire le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), sa force de sécurité d'élite, de la liste des organisations terroristes étrangères (FTO) des États-Unis.

La France, partie à l'accord, a exhorté vendredi (24 juin) Téhéran à profiter de la visite de M. Borrell pour rétablir le pacte tant que c'est encore possible.