Mais le PDG Robert Vis a déclaré que MessageBird, une entreprise de communications en nuage parfois comparée à l'Américain Twilio, n'a pas encore décidé si elle allait s'introduire en bourse aux États-Unis ou en Europe, ni quand.
"Nous serons prêts au premier semestre de cette année, c'est ce que j'ai dit il y a un an et c'est toujours le cas", a déclaré M. Vis à Reuters avant l'annonce, mardi, de l'achat de la société néerlandaise de vidéoconférence 24sessions.
Il a toutefois souligné que la société n'avait pas engagé de banques en vue d'une cotation et qu'elle n'avait pas besoin de fonds après une levée de fonds de 200 millions de dollars en octobre qui l'a valorisée à 3 milliards de dollars.
Bien que le prix de 24sessions n'ait pas été divulgué, M. Vis a déclaré que MessageBird avait dépensé 100 millions de dollars pour trois acquisitions au cours des quatre derniers mois, dont 24sessions, la société française Hull.io et la société britannique Pusher, qu'elle a achetée pour 35 millions de dollars en décembre.
"Nous avons construit une entreprise de logiciels assez importante en Europe, qui se développe à grande échelle", a déclaré M. Vis. Il a ajouté que la société avait rejeté les offres de rachat de grandes sociétés de logiciels américaines et qu'elle était déterminée à rester indépendante et européenne.
MessageBird aide les entreprises à gérer et à suivre les communications avec les clients qui, de nos jours, peuvent passer des messages WhatsApp aux appels téléphoniques, aux courriels et aux outils vidéo.
Parmi ses 15 000 clients figurent Uber, Dominos, Telegram, Lufthansa, Heineken et SAP.
Selon les documents publics déposés auprès de la Chambre de commerce néerlandaise, MessageBird a enregistré une perte de 9 millions d'euros (10,6 millions de dollars) en 2019 pour un chiffre d'affaires de 169 millions d'euros.
Selon Vis, l'entreprise enregistrera également une petite perte en 2020.
(1 dollar = 0,8491 euro) (Reportage de Toby Sterling ; édition de David Evans et Louise Heavens).
