Les mesures s'inscrivent dans le cadre d'une politique de sécurité économique de longue haleine poussée par le Premier ministre Fumio Kishida, visant principalement les menaces perçues comme venant de la Chine.

Mais le projet de loi a été publié à un moment où l'on s'inquiète de plus en plus, dans le monde entier, de la vulnérabilité des infrastructures clés aux cyberattaques, notamment à la suite de l'assaut de la Russie en Ukraine.

La législation, qui va maintenant être soumise au Parlement, renforcerait les restrictions imposées aux entreprises des secteurs sensibles à la sécurité qui achètent des logiciels à l'étranger.

Elle donnerait au gouvernement le pouvoir d'ordonner aux entreprises de fournir des informations préalables lors de la mise à jour de logiciels ou de l'acquisition de nouveaux équipements, et de contrôler les achats.

La réglementation viserait les entreprises de 14 secteurs critiques pour la sécurité nationale, tels que l'énergie, l'approvisionnement en eau, les technologies de l'information, la finance et les transports.

En vertu de la législation, le gouvernement subventionnera également les entreprises ou les projets qui aident à construire des chaînes d'approvisionnement plus résilientes pour des articles clés tels que les semi-conducteurs.

Le Japon est sous pression pour suivre les traces des États-Unis en renforçant les contre-mesures contre les cyberattaques et rivaliser avec la poussée croissante de Pékin pour exporter des technologies sensibles telles que les drones commerciaux et les caméras de sécurité.