Les indices européens ont dégringolé en toute fin de séance après avoir pourtant diminué leurs pertes peu après l'ouverture en hausse des marchés américains et la publication d'une statistique témoignant d'une amélioration du moral des ménages américains.

La nervosité reste palpable sur les marchés alors que les nouvelles en provenance du Mexique incitent les autorités sanitaires mondiales à relever leur niveau d'alerte pandémique et l'actualité sur le front des banques américaines cristallise de nouveau les inquiétudes.

Le CAC 40 a décroché de 1,7% 3051 points, tandis que Londres et Francfort ont cédé respectivement 1,6% et 1,7. L'indice paneuropéen a reculé lui de 1,5% à 2282 points.

A Wall Street, les indices sont dans le vert à l'image du Dow Jones qui prend 0,1% et du Nasdaq qui gagne 0,2%.

La confiance du consommateur américain s'est améliorée bien plus que prévu, d'après l'indice du Conférence Board qui a augmenté à 39,2 en avril contre 26,9 en mars

Cependant, le risque de pandémie planétaire de 'grippe porcine' continue d'inquiéter le marché, d'autant que les autorités sanitaires mondiales ont relevé leur niveau d'alerte de 3 à 4 sur une échelle de 6.

La santé des banques américaines cristallise aussi les inquiétudes. D'après le Wall Street Journal, les conclusions du 'stress test' auraient mis en évidence une insuffisance des fonds propres des deux géants Bank of America et Citigroup, ce que les intéressés s'efforcent de démentir.

En France, le nombre de demandeurs d'emploi en mars a progressé de 63 400 contre 79 900 en février.

Du côté des valeurs, Air Liquide recule de 5,6% après avoir dévoilé un chiffre d'affaires de 2.997 millions d'euros au 1er trimestre 2009, en baisse de 3% en variation publiée, et 'repositionné' son objectif pour l'ensemble de 2009 sur des niveaux de chiffre d'affaires et de résultat net 'proches de ceux de 2008'.

La lanterne rouge du CAC40 demeure Arcelor-Mittal avec -6,1%, suivi de Bouygues (-5,8%).

Theolia a lâché plus de 11,7%, après avoir dévoilé des résultats 2008 en perte, la crise financière ayant entraîné de lourdes dépréciations d'actifs. Sa perte nette atteint 244,1 millions d'euros sur l'exercice.

SEB a abandonné 6,3% après avoir annoncé un recul de 5,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2009, à 686 millions d'euros (-4,8% à taux de changes constants).

Thomson a grimpé de 5% après avoir présenté de son côté un chiffre d'affaires de 915 millions d'euros pour le premier trimestre, en hausse de 3,1%, et annoncé l'obtention d'un moratoire avec ses créanciers.

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