"Le fait que les transactions financières soient les seules transactions exonérées de toute taxe, c'est inacceptable", a dit le président français, qui concluait le colloque "Nouveau monde", organisé par le ministre de l'Industrie, Eric Besson.

Il a rappelé que la France militait pour la mise en place d'une telle taxe, qui sera à l'ordre du jour des prochaines discussions franco-allemandes et du Conseil européen du 30 janvier.

"La zone euro doit montrer l'exemple et j'ai été très heureux des récentes déclarations du président du Conseil italien (Mario Monti) marquant son intérêt et son ouverture, ce qui est une nouveauté, vis-à-vis du principe de cette taxe", a-t-il ajouté.

"Nous n'attendrons pas que tous les autres soient d'accord pour la mettre en oeuvre, nous la mettrons en oeuvre parce que nous y croyons", a cependant averti Nicolas Sarkozy, qui en a fait une des priorités de son action pendant les derniers mois de son mandat.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse