Annoncée en juin dernier, la revue stratégique d’ING sur ses activités de banque de détail en France a été menée à son terme : il se traduira par 460 suppressions de postes. En Bourse, l’action de la banque néerlandaise gagne 3,34% à 12,12 euros. Pénalisée par le développement des nouveaux usages bancaires et la faiblesse des taux d’intérêt, la banque de détail traverse une passe difficile. Ces développements et une taille insuffisante poussent les acteurs étrangers à abandonner ces métiers en France. Avant ING, HSBC avait aussi jeté l’éponge.

Les collaborateurs d'ING en France ont été informés aujourd'hui de la conclusion de la revue stratégique et un accord a été signé avec les organisations syndicales représentatives sur les mesures d'accompagnement d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) concernant environ 460 suppressions de postes.

Dans le cadre des mesures annoncées aujourd'hui, ING comptabilisera une provision pour restructuration dans ses résultats du quatrième trimestre de 2021.

La banque de financement et d'investissement d'ING (Wholesale Banking) maintient ses activités en France avec comme objectifs de consolider sa place sur le marché et son positionnement de banque de référence en matière de finance durable.

ING étudie actuellement auprès de tierces parties la possibilité de conclure un accord concernant son portefeuille de clients. Les discussions étant en cours, aucune autre information ne peut être donnée à ce sujet pour le moment. Présente en France depuis 2000, la banque en ligne d'ING compte aujourd'hui environ 1 million de clients.

" Les clients continuent de bénéficier des services habituels de la banque en ligne. Clients et partenaires seront informés individuellement avant tout changement concernant les produits et services ", a précisé ING.