General Electric coule au S&P 500, sous-performant largement un indice déjà aux abois, avec une chute de 7,05% à 90 dollars, dans le sillage de ses résultats trimestriels. Le conglomérat industriel a eu faux sur presque toute la ligne au quatrième trimestre 2021, puisque les comptes sont repassés dans le rouge et les revenus ont reculé. Ses perspectives pour 2022 sont également jugées mitigées.

GE a enregistré une perte de 3,9 milliards de dollars entre octobre et décembre dernier, soit 3,55 dollars par action, alors qu'il avait réalisé un bénéfice de 2,44 milliards un an plus tôt. Ajusté des éléments exceptionnels, le groupe a malgré tout réalisé un bénéfice de 92 cents par action, contre 58 cents l'an passé, dépassant ainsi le consensus FactSet qui tablait sur 85 cents.

Le chiffre d'affaires a quant à lui reculé, de 3,5%, pour tomber à 20,3 milliards, alors que le consensus visait 21,31 milliards.

Le free cash flow, très surveillé chez GE, constitue un point de satisfaction puisqu'il est passé de 4,39 milliards de dollars à 3,71 milliards de dollars, dépassant ainsi le consensus FactSet de 3,06 milliards de dollars.

Conernant ses perspectives, le groupe de Boston s'attend à gagner en 2022 environ 3,15 dollars par action, à générer environ 6 milliards de dollars de flux de trésorerie disponible, et vise un chiffre d'affaires d'environ 80 milliards de dollars. Pas suffisamment ambitieux pour les analystes, surtout en ce qui concerne le BPA, espéré aux alentours de 4 dollars, même si le FCF est attendu à environ 5,9 milliards de dollars et des revenus à 79,2 milliards de dollars.

Les difficultés dans les chaînes approvisionnement ainsi que l'inflation ont certainement pesé sur les anticipations de GE. Son directeur général, Larry Culp, a déclaré auprès du magazine américain Barron's que "gérer l'inflation n'[était] pas une compétence que beaucoup d'entre nous [avaient] eu à exercer".