PARIS, 22 janvier (Reuters) - La taxe sur les transactions financières ne portera pas sur les obligations émises par les Etats car ils ont besoin de se financer, a déclaré dimanche le ministre français des Finances, François Baroin.

Il a précisé que cette taxe, que le gouvernement veut mettre en place sans attendre ses partenaires européens, sera plus large que l'ancien impôt de Bourse, et portera, en plus des actions, sur les dérivés.

"Ça taxera les actions, les dérivés et les titres, à l'exception naturellement des obligations d'Etat puisque nous sommes dans une période où on a besoin d'investisseurs" a dit François Baroin au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

"C'est une assiette assez large, plus large que l'impôt de Bourse", a-t-il ajouté.

Le calendrier de la mise en place de la taxe sera discuté lors de l'élaboration du projet de loi en février, a-t-il encore déclaré. (Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)