Cet achat marque le premier investissement de la société chinoise dans l'exploitation minière du lithium en Afrique, car elle cherche à accroître la production de ce produit utilisé dans les batteries de véhicules électriques.

Ganfeng, qui a des projets en Chine, au Mexique, en Australie, en Argentine et en Irlande, a déclaré dans un document qu'il prendrait une participation de 50 % dans un véhicule spécial mis en place par le titulaire actuel de la licence de Goulamina, la société australienne Firefinch Ltd, qui détiendra la totalité de la société d'exploitation Lithium du Mali SA.

Le dépôt a indiqué que le gouvernement du Mali avait le droit de prendre 10% du capital gratuitement et de payer en espèces jusqu'à 10% supplémentaires.

Firefinch a déclaré que Goulamina, qui se trouve à environ 150 km (93 miles) par la route au sud de Bamako, la capitale du Mali, était "l'un des actifs de lithium de la plus haute qualité au monde".

Une étude de faisabilité a été achevée l'année dernière, mais il n'a pas été précisé immédiatement quand la production commencerait.

Le projet dispose de 108,5 millions de tonnes de ressources et de concentré de spodumène à haute teneur, a déclaré Firefinch dans une présentation le mois dernier. Le spodumène est un minéral riche en lithium qui peut être converti en produits de lihium de qualité batterie.

Ganfeng a déclaré qu'il acquerrait les droits d'exploitation de 50 % de la capacité de production annuelle de 455 000 tonnes de concentré de spodumène de la première phase, mais qu'il pourrait obtenir 100 % s'il aidait Lithium du Mali à lever des fonds ou s'il apportait une aide financière.

La société chinoise pourrait aider à lever au moins 64 millions de dollars auprès de banques ou d'autres institutions financières pour le développement et la construction de la mine, et pourrait également choisir de fournir jusqu'à 40 millions de dollars d'aide financière directe, selon le dépôt.

Ganfeng a signé un accord initial de cinq ans en décembre pour acheter du concentré de spodumène à la mine de Manono, en République démocratique du Congo, mais n'a pas pris de participation.

Cette histoire corrige le paragraphe 3 pour montrer que Ganfeng a un projet au Mexique, et non au Canada.