Elle a confirmé un avis du 17 janvier au personnel et aux entrepreneurs, vu par Reuters, annonçant la suspension des activités dans le bloc 9, citant la production et le transport perturbés depuis le 14 décembre par des points de contrôle à l'extérieur de l'entrée de la société et des barrages routiers.

"La société ne reprendra pas ses opérations de production et de développement tant que des solutions n'auront pas été trouvées à la détérioration des conditions de sécurité", a déclaré la société dans une réponse par e-mail à Reuters la semaine dernière.

Les membres des tribus de l'Hadramout, dans le sud du Yémen, avaient bloqué les routes pour protester contre plusieurs problèmes, notamment les coupures de courant, les salaires impayés du secteur public et la part des ventes de pétrole revenant à la province, selon une lettre des autorités locales publiée le 25 janvier sur Facebook.

L'Hadramout est sous le contrôle du gouvernement reconnu internationalement et soutenu par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite, qui est intervenue en mars 2015 contre le mouvement Houthi, aligné sur l'Iran, qui contrôle désormais largement le nord du pays.

Le Yémen pompait quelque 127 000 barils par jour (bpj) mais la guerre a étouffé la production d'énergie, qui s'élève désormais à environ 60 000 bpj, selon les données du gouvernement.

À l'instar d'autres sociétés pétrolières internationales, Calvalley a interrompu ses travaux en 2015, mais elle a repris la production en juillet 2019 dans le bloc 9, où elle détient une participation de 50 %, à raison de 3 500 bpj, la production passant à 6 700 bpj en novembre 2021, a-t-elle indiqué.

Elle a lancé un programme sismique 3D pour de nouvelles perspectives d'exploration dans le bloc 9, qui contient des réserves prouvées et probables totales d'environ 42,2 millions de barils, selon la firme.