Zurich (awp) - Le baromètre UBS des petites et moyennes entreprises (PME) industrielles s'est amélioré à 0,65 point entre avril et juillet, contre 0,49 point à la même période de l'an passé. Une dégradation est constatée en rythme mensuel. La hausse est notamment portée par l'évaluation générale positive de la situation économique et par les commandes globales et étrangères, précise la grande banque jeudi.

Dans les grandes entreprises industrielles, la diminution des commandes par rapport au mois précédent et le ralentissement de la production ont pesé sur le baromètre, qui a baissé à 0,41 de 0,51 point. Ce recul aurait pu être plus marqué. Les entreprises concernées affichent toutefois une vision optimiste de la situation économique et de la production.

Les indices PME et grandes entreprises industrielles demeurent au-dessus de leur moyenne sur le long terme, affirment les spécialistes d'UBS. Les résultats du sondage concordent avec les prévisions des économistes de la grande banque, qui prévoient une croissance économique plus soutenue cette année.

Une embellie est également constatée dans le secteur des services, avec toutefois un avantage aux grandes sociétés par rapport aux PME. Cette différence se fait sentir principalement au niveau des bénéfices ces trois derniers mois, explique le communiqué.

En termes de perspectives, les impressions s'avèrent pessimistes quant à l'évolution des prix de vente, avec une inquiétude plus prononcée du côté des grands groupes.

La récente détente du franc devrait légèrement se répercuter sur l'humeur des détaillants, qui jugeaient en juillet leur situation toujours insatisfaisante. UBS souligne néanmoins que les marges se sont encore érodées au 3e trimestre pour cette catégorie, qui anticipe encore une pression sur les prix.

Dans le tourisme, les PME sont encore et toujours à la peine contrairement aux grandes sociétés. Malgré une amélioration ces derniers mois, la situation économique est demeurée mauvaise dans un contexte de profitabilité dégradée. Les chiffres d'affaires et la demande ont continué de remonter pour les deux groupes, avec un avantage pour les grandes entreprises, détaille UBS.

Les sociétés de taille plus importante s'en sortent également mieux dans la construction. Pour les PME, la situation s'est encore assombrie, en raison notamment de marges rabotées et de la perte de volumes de commandes.

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