Cet organisme d'études économiques, considéré comme "l'arbitre des récessions" aux Etats-Unis, a précisé que ce constat résultait de l'examen de diverses données portant sur le produit intérieur brut (PIB), l'emploi et les revenus des ménages.

Son comité de datation des cycles économiques, composé d'universitaires, est connu pour prendre son temps avant d'arrêter la date du début ou de la fin d'une récession.

Il a expliqué lundi que, dans ce cas particulier, il avait attendu de disposer des données révisées sur les revenus à l'échelon national, publiées le 27 août afin de disposer d'une vision claire de l'évolution de l'activité économique en 2009.

Il s'était abstenu en avril d'annoncer la fin de la récession et certains de ses membres avaient déclaré à l'époque être préoccupés par le risque d'une rechute de l'économie.

Lundi, le NBER a précisé qu'un éventuel nouveau déclin de l'économie serait une deuxième récession, et non une prolongation de la récession amorcée en décembre 2007.

"Cette décision s'appuie sur la longueur et la vigueur de la reprise à ce jour", a-t-il ajouté.

Catherine Monin et Marc Angrand pour le service français, édité par Nicolas Delame