SEOUL, 1er janvier (Reuters) - La présidente sud-coréenne Park Geun-hye, suspendue de ses fonctions, a réfuté dimanche les allégations de malversation dans le scandale politique qui la menace d'une destitution, rapportent des médias sud-coréens.

Park, pour sa première rencontre avec des journalistes sud-coréens depuis l'enclenchement d'une procédure de destitution à son encontre, a dit avoir été "piégée" et affirmé que les accusations de trafic d'influence relevaient de "l'invention et du mensonge".

D'après l'agence de presse Yonhap et la chaîne de télévision YTN, Park a ajouté que son amie Choi Soon-sil, au centre de l'affaire, "n'était qu'une connaissance" qui n'avait jamais eu l'autorisation d'exercer une influence sur les affaires de l'Etat.

Choi est accusée d'avoir tiré profit de sa proximité avec Park pour faire pression sur des conglomérats et les amener à financer des fondations qui soutenaient la politique menée par la présidente sud-coréenne.

Le Parlement sud-coréen a massivement voté le 9 décembre dernier en faveur d'une destitution de la présidente, qui doit à présent être confirmée par les juges de la Cour constitutionnelle. (Jack Kim; Henri-Pierre André pour le service français)