Presque un tiers des chefs d'entreprise interrogés ont déclaré avoir moins investi en raison de la menace de 600 milliards de dollars de hausses d'impôts et de baisses des dépenses publiques qui auraient été automatiquement déclenchées si un accord budgétaire n'avait pas été conclu in extremis le 31 décembre entre la Maison blanche et le Congrès.

Près de 30% d'entre eux ont expliqué avoir moins embauché pour les mêmes raisons, selon les résultats de cette enquête trimestrielle réalisée auprès de dirigeants de PME. Un peu plus de 10% envisagent de licencier.

Si le président Barack Obama a ratifié l'accord adopté la par le Congrès, la question de la réduction du déficit, de l'augmentation des impôts et de la baisse des dépenses publiques n'est pas réglée pour autant.

Vingt pour cent des dirigeants de PME interrogés affirment qu'ils réduiront probablement leurs dépenses au cours de l'année à venir, un niveau inégalé au plus haut depuis la mi-2009, contre 15% lors de l'enquête précédente.

L'indice de confiance des entrepreneurs établi par Vistage a chuté à 87,0 au quatrième trimestre, contre 89,0 au troisième trimestre et 98,8 un an auparavant.

Près des deux tiers des personnes interrogées anticipent une augmentation de leur chiffre d'affaires au cours de l'année à venir, soit un taux de réponse en baisse de 10% sur un an.

Gabriel Debenedetti, Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Dominique Rodriguez