L'AIE a réduit de 220.000 barils par jour (bpj) la prévision de croissance mondiale de la demande, par rapport à son précédent rapport mensuel, à 1,1 million de bpj.

"La question de l'endettement européen ne s'est pas envolée, comme en témoigne l'abaissement des notes de crédit d'un certain nombre de grandes économies", a-t-elle expliqué dans son rapport.

"Les révisions attendues des perspectives de croissance des PIB du FMI et d'autres institutions pourraient se traduire par une croissance plus faible encore, voire une croissance zéro."

Si les cours du brut restent élevés, c'est principalement en raison des craintes sur la production de certains pays comme le Nigeria, l'Irak et l'Iran, a souligné l'AIE.

Zaida Espana et Dmitry Zhdannikov, Nicolas Delame pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat