De même source, on a indiqué que cette révision à la baisse serait compensée par de nouvelles mesures d'économies pour respecter l'objectif de ramener les déficits publics à 4,5% du produit intérieur brut, mais qu'aucun prélèvement supplémentaire n'était prévu.

Le gouvernement prévoyait jusqu'ici une croissance de 1% en 2012, un chiffre jugé trop optimiste au vu de la dégradation de la situation économique fin 2011. Le Fonds monétaire international table sur 0,2% et le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a bâti son projet sur une prévision de 0,5%.

"Ca ira vraisemblablement dans le sens d'une réduction", a dit la source à propos de la nouvelle prévision. "Ce qui veut dire que nous présenterons également des mesures d'économies pour compenser budgétairement".

Toujours de même source, on fait valoir que la performance meilleure qu'attendue pour 2011 -Nicolas Sarkozy ayant indiqué dimanche que les déficits publics seraient ramenées à 5,4% ou 5,3% pour 2011 au lieu des 5,7% prévus initialement- ferait qu'il ne sera pas "extraordinairement difficile" d'atteindre l'objectif de 4% en 2012 malgré la faible croissance.

"Et il n'y aura pas dans ce cadre de nouvelles hausses de prélèvements", a-t-elle encore déclaré.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse