En décembre, M. Buhari a demandé au Parlement l'autorisation d'emprunter 1 000 milliards de nairas supplémentaires sous forme d'avances dites "de moyens" auprès de la banque centrale, ce qui porte le total des emprunts du gouvernement à 23 700 milliards de nairas (52 milliards de dollars).

Le président a également demandé l'autorisation de convertir l'avance temporaire en obligations à 40 ans à 9 % d'intérêt afin de réduire les paiements d'intérêts, mais les législateurs ont remis en question ce plan.

Les législateurs ont déclaré mardi qu'ils discuteraient avec les fonctionnaires du plan visant à transformer les emprunts de la banque centrale au gouvernement en dette à long terme.

Les législateurs de la chambre haute du Parlement, qui sont actuellement en vacances pour faire campagne en vue des élections prévues en mars, devront approuver le plan d'emprunt pour qu'il devienne une loi.

Buhari a déclaré que le pays paierait 1,8 trillion de nairas (4 milliards de dollars) d'intérêts supplémentaires en 2023 si le parlement rejetait l'échange de prêts contre des obligations.

(1 $ = 460,02 nairas)