Zurich (awp) - La fiscalité des entreprises en Suisse restera relativement stable en 2022, selon l'institut BAK. La réforme de l'OCDE touchera potentiellement les sociétés internationales dont le chiffre d'affaires est d'au moins 750 millions d'euros.

La Suisse centrale reste la plus attractive en matière fiscale, selon l'indice d'imposition 2022 de l'institut de recherche économique bâlois, avec 9,8% à Nidwald, 10% à Uri ou encore 10,4% dans le canton de Lucerne. A l'autre bout du tableau, le taux d'imposition atteint 16,6% à Zurich et 16,7% à Berne, d'après le document paru jeudi.

La moyenne pondérée par le PIB des 26 cantons a reculé de 0,1 point de pourcentage à 13,8% en 2022.

De même, les cantons de Schwyz, d'Uri et de Nidwald sont les plus avantageux pour les travailleurs très qualifiés, avec respectivement des taux de 24,6%, 25,2% et 26,1%. Bâle-Ville et Berne atteignent 33% et 34,9% quand le maximum culmine à 37,5%.

Le pays reste particulièrement compétitif en comparaison internationale, avec une charge fiscale nettement inférieure à la moyenne internationale (26,2% en 2021).

La situation devrait évoluer avec la réforme fiscale de l'OCDE. En octobre dernier, plus de 130 pays ont signé un accord pour un taux d'imposition minimum de 15% aux entreprises multinationales à compter de 2023. Le Conseil fédéral table sur une mise en oeuvre pour 2024.

ck/rq