Les autorités ont déjà autorisé les entreprises et les banques russes à ne pas divulguer d'informations sur les titres émis et les listes de contractants, afin de se protéger d'éventuelles sanctions.

Et la banque centrale de Russie a déclaré qu'elle ne publierait pas les états financiers des banques sur son site Web avant octobre.

Selon la déclaration de la Douma, il sera désormais interdit aux établissements de crédit russes de fournir aux autorités compétentes des États étrangers des informations sur les clients et leurs transactions ainsi que sur les bénéficiaires et les propriétaires effectifs.

"La loi minimisera les risques liés à l'adoption par des Etats inamicaux de modifications des actes législatifs nationaux visant à obtenir des banques étrangères, sous la menace de sanctions, des informations confidentielles constituant un secret bancaire", a déclaré la Douma, ajoutant qu'il pourrait y avoir des exceptions.

La déclaration indique que les législateurs ont approuvé le projet de loi en troisième et dernière lecture. Pour entrer en vigueur, il doit encore être approuvé par la chambre haute du Parlement et signé par le président Vladimir Poutine, des étapes qui sont considérées comme une formalité.

La banque centrale a déclaré qu'elle ne publierait plus les noms des banques connectées à l'alternative moscovite au réseau de paiement SWIFT et a temporairement cessé de publier les données sur le commerce extérieur sur une base mensuelle, alors que la Russie réagit aux sanctions paralysantes liées à la crise ukrainienne.