La vice-première ministre Chrystia Freeland fait également partie des 592 personnes interdites de voyage en Russie dans le cadre de cette mesure largement symbolique.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'une série de représailles russes contre les pays qui ont apporté un soutien politique et militaire à l'Ukraine. Mercredi, la Russie a imposé une interdiction de voyage similaire à des centaines de membres du parlement britannique.

"Nous soulignons que ce type de sanctions est imposé par nécessité par la partie russe et exclusivement en réponse aux actions hostiles des dirigeants canadiens", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

La semaine dernière, le ministère a annoncé des sanctions contre 61 fonctionnaires, journalistes et experts militaires canadiens pour avoir soutenu ce qu'il a appelé la position "russophobe" de l'administration canadienne.