Pékin souhaite contrôler la météo. 

Le gouvernement chinois a annoncé la mise en place d’un projet aussi ambitieux que déroutant : modifier la météo à souhait. Dans l’Ouest du pays, de nombreux générateurs brûlent du fuel pour produire de l’iodure d’argent qui permet de générer des cristaux de glace attirant la vapeur d’eau contenue dans les nuages. Avec l’accumulation d’eau, les nuages s'alourdissent et.. miracle ! Il pleut. Cependant, la Chine risque de s’attirer la foudre des pays voisins qui risquent de ne plus voir aussi souvent des nuages pluvieux dans leurs régions (parfois) arides. 

La pénurie de ketchup, le fléau des fans de frites. 

Encore une conséquence inattendue de cette crise sanitaire. Le monde ne finira pas de nous surprendre. Il s’agit du ketchup. La pandémie a transformé les restaurants en spécialistes de la vente à emporter, ce qui a stimulé la demande de condiment. Le prix du ketchup s’est envolé de 13% depuis janvier 2020, notamment concernant les sachets individuels, plus pratiques pour la livraison de repas. 

Amazon devient la cible d’une coalition anti-trust. 

Une coalition nationale de petites entreprises originaires de 12 villes américaines s’est formée aux Etats-Unis contre Amazon pour concurrence déloyale. Ces derniers demandent une régulation plus stricte à l’égard du géant de l’e-commerce et espèrent obliger Amazon à se séparer de certaines de ses activités. Ce groupe, qui représente des milliers d’entreprises, demande à ce que le propriétaire d’une place de marché dominante en ligne n'ait plus le droit de mettre en concurrence ses produits avec d’autres vendeurs. Les membres de la sous-commission antitrust de la Chambre des représentants envisagent une législation dans ce sens dans le cadre de leur examen des modifications à apporter à la législation antitrust américaine, mais aucun projet de loi n'a encore été présenté. Ça chauffe pour le géant américain. 

Le marché de l’art, constant à lui-même. 

Le marché de l’art ne subit pas la crise ou plus précisément celui des ventes aux enchères d'œuvres d’art. D’ailleurs, il ne subit généralement pas la plupart des crises. Le journal Le Monde a interrogé le marchand d’art Georges-Philippe Vallois qui affirme que les crises récentes (dotcom, 11 septembre, subprimes, covid-19) n’ont pas eu d’impacts négatifs sur son activité. Si la crise a peu touché les ventes aux enchères de tableaux de maîtres, les galeries d’art, elles, ont subi de plein fouet les restrictions sanitaires. 38% des galeries d’art ont dû licencier du personnel. 36% des galeries ont observé une baisse d’environ 43% de la valeur des ventes. Cet état des lieux très disparate touche inégalement les acteurs du secteurs suivant leur taille et bien sûr leur public. 

Évolution des ventes d'Art Contemporain dans le monde : CA et Lots vendus