Les véhicules militaires russes en Ukraine sont bien marqués de la lettre "Z", et celle-ci a commencé à apparaître sur les médias sociaux et sur des vêtements ailleurs en soutien à la guerre.

Pendant ce temps, le ruban de Saint-Georges, introduit pour la première fois comme un honneur par Catherine la Grande, a gagné en importance dans le monde russophone depuis que les séparatistes de l'est de l'Ukraine l'ont adopté comme symbole de leur soutien à la Russie en 2014.

À une interdiction antérieure des expositions publiques de symboles soviétiques et nazis, le Parlement a ajouté une disposition pour "les symboles des régimes totalitaires ou autoritaires utilisés dans le passé ou actuellement pour promouvoir l'agression militaire, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis ou perpétrés par eux."

Les législateurs ont également approuvé que les amendes pour violation de l'interdiction soient portées à 900 euros (827 $) pour les personnes et jusqu'à 1 500 euros pour les entreprises.

Le président russe Vladimir Poutine a envoyé ses troupes en Ukraine dans ce qu'il appelle une "opération militaire spéciale" pour démilitariser et "dénazifier" l'Ukraine. L'Ukraine et l'Occident affirment que Poutine a lancé une guerre d'agression non provoquée.

La décision lituanienne intervient après des interdictions similaires en Lettonie et en Moldavie. L'Allemagne envisageait également une telle interdiction.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé en mars à une interdiction universelle de l'utilisation politique de la lettre "Z", affirmant qu'elle signifiait "les crimes de guerre russes, les villes bombardées, les milliers d'Ukrainiens assassinés."

(1 $ = 0,9193 euros)

(Cette histoire corrige le titre pour préciser que l'interdiction est une protestation contre la Russie et non une manifestation de soutien)