Cette mesure s'ajoute à une décision antérieure visant à réduire de 5 % le budget de chaque ministère.

Le président Emmanuel Macron est sous pression en raison de son niveau d'endettement. Le mois dernier, l'agence de notation Fitch a abaissé d'un cran la note de crédit souveraine de la France, la ramenant à AA-, avertissant que ses mesures budgétaires étaient "plus faibles que celles de ses pairs".

Une deuxième grande agence de notation, Standard & Poor's, devrait donner son avis sur la France début juin.

Le ministre des finances, Bruno Le Maire, a déclaré à l'agence de presse française AFP qu'il avait proposé au premier ministre de geler les dépenses supplémentaires "pour respecter nos engagements en matière de finances publiques en 2023", à savoir maintenir le déficit sous la barre des 5 % du produit intérieur brut.

Le gouvernement prévoit que le déficit budgétaire du secteur public atteindra 4,9 % de la production économique cette année, contre 4,7 % en 2022, avant de retomber progressivement à moins de 3 % en 2027.

Cependant, les récentes promesses d'augmenter les dépenses pour les lycées professionnels et les handicapés, ainsi que les réductions d'impôts non financées pour la classe moyenne, ont soulevé des questions sur ces prévisions.

M. Le Maire a déclaré que le gel des dépenses de 1 % représentait 1,8 milliard d'euros (1,98 milliard de dollars), ce qui porte le total des mesures de rigueur à 10 milliards d'euros dans le budget de cette année.

Le ministère des finances a confirmé la mesure à Reuters.

(1 dollar = 0,9084 euro)