Les négociations sur les plus importants de ces contrats, dont la fourniture de deux réacteurs EPR par Areva et la modernisation de 51 Mirage 2000 de l'armée de l'air indienne, ne sont pas terminées et la fourniture annoncée d'Airbus à des compagnies aériennes relèvent de contrats de leasing.

Les contradictions entre les annonces de l'Elysée et les informations fournies par les autorités indiennes et certains industriels ont donné lieu à un début de polémique.

Une polémique que le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, a qualifiée de "vaine" et "un peu dérisoire".

"Le bilan de tous les contrats, annoncés ou signés, s'élève à 17,4 milliards d'euros", a-t-il déclaré sans que la question lui ait été posée lors du compte rendu du conseil des ministres.

"Ça représente 50.000 emplois pendant les cinq années qui viennent", a-t-il ajouté. "Ça va des deux EPR aux Airbus, au co-développement de missiles sol-air, aux Mirage 2000, au développement (d'un) moteur d'avion de combat, à Alstom et à Safran", a ajouté François Baroin.

Il a cité, à titre de comparaison, les contrats annoncés lors de la récente visite du président américain Barack Obama, qui a précédé Nicolas Sarkozy en Inde.

"Les Etats-Unis étaient repartis (avec des contrats) annoncés ou signés, selon les mêmes modalités définies par la diplomatie indienne, à hauteur de 10,5 milliards d'euros (14,8 milliards de dollars)", a dit François Baroin.

Emmanuel Jarry, édité par Patrick Vignal