Les États-Unis et la Corée du Sud ont prévenu que cette décision pourrait conduire à la reprise des essais d'armes à longue portée et de bombes nucléaires.

Le média d'État KCNA a publié ces photos spatiales de son missile balistique à portée intermédiaire Hwasong-12 lors d'un test qui, selon lui, a été effectué en tenant compte de la sécurité des pays voisins.

La Corée du Sud et le Japon l'ont toutefois condamné dimanche comme une menace pour la sécurité régionale.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a déclaré que ce dernier lancement rapproche Pyongyang de la suppression totale du moratoire qu'il s'est imposé sur ses missiles balistiques intercontinentaux de plus longue portée et que Pyongyang avait annoncé en 2018.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un affirme toutefois qu'il n'est plus lié par ce moratoire.

Washington a partagé les inquiétudes de Séoul dimanche, un haut responsable américain ayant déclaré que ces dernières actions étaient un moyen de citer "augmenter la pression."

Cela alors que Washington a exhorté Pyongyang à rejoindre des pourparlers directs sans conditions préalables.

Le lancement de dimanche était le septième essai de missile du pays pour le seul mois de janvier, ce qui en fait l'un des mois les plus chargés pour le programme de missiles de la Corée du Nord.