La norme officielle "provisoire" de la Chine en matière de qualité de l'air est de 35 microgrammes, bien que l'Organisation mondiale de la santé recommande des niveaux de seulement cinq microgrammes.

La région septentrionale de Beijing-Tianjin-Hebei, sujette au smog, a enregistré des concentrations de PM2,5 de 43 microgrammes pour 2021, soit une baisse de 5,7 % par rapport à l'année précédente.

La lutte contre la forte pollution dans la région a été une priorité majeure de l'État, notamment en prévision des Jeux olympiques d'hiver, qui débuteront cette semaine à Pékin et à Zhangjiakou, dans le Hebei.

La plaine de Fenwei, autre région d'industrie lourde du nord de la Chine, a vu les relevés baisser de 0,4 % sur l'année pour atteindre 42 microgrammes. La moyenne des PM2,5 dans le centre manufacturier du delta du fleuve Yangtze, qui comprend Shanghai, s'est établie à 31 microgrammes, soit une baisse de 11,4 %.

Le ministère de l'écologie et de l'environnement a déclaré que les concentrations moyennes de tous les principaux polluants - y compris l'ozone troposphérique, le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote et le monoxyde de carbone - ont diminué dans les 339 villes surveillées l'année dernière.

La Chine a fait un effort concerté pour réduire la consommation de charbon pour le chauffage tout en incitant les industries à améliorer leur efficacité et à installer des technologies plus propres.