Les 13 hommes et une femme sont accusés d'avoir soutenu les combattants de l'État islamique autoproclamés avant leurs attaques le soir du 13 novembre 2015, et après pour le seul attaquant qui a survécu et est revenu à Bruxelles.

Neuf accusés étaient présents mardi, sept assis à l'avant du tribunal, deux conduits par des gardes dans des box en verre fermés. Deux accusés sont censés être morts en Syrie.

Le procès se déroule dans l'ancien siège de l'OTAN, dans une banlieue de Bruxelles, avec une sécurité renforcée. Des policiers armés patrouillent le périmètre et les couloirs et gardent l'entrée de la vaste salle d'audience improvisée.

Douze des accusés font face à des charges de direction d'un groupe terroriste ou de participation à des activités terroristes, avec des peines de prison potentielles pouvant aller jusqu'à 15 et cinq ans respectivement.

Les procureurs affirment qu'ils ont aidé les attaquants à se rendre en Syrie ou leur ont fourni des armes.

Certains sont accusés d'avoir secrètement hébergé Salah Abdeslam, un ressortissant français d'origine marocaine de 32 ans qui est maintenant le principal suspect dans un procès de participants à des attaques plus importantes à Paris. Abdeslam s'est caché à Bruxelles pendant quatre mois jusqu'à sa capture, quatre jours avant un double attentat à Bruxelles qui a tué 32 personnes.

Deux membres du groupe font face à des accusations non terroristes, l'un pour avoir fourni de faux documents aux personnes impliquées dans les attentats de Paris et les bombardements à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles en mars 2016. L'autre est accusé d'avoir manipulé des armes et du matériel explosif.

Le président du tribunal a demandé aux accusés présents de confirmer leurs noms, dates de naissance et adresses avant que l'un des avocats de la défense ne demande le rejet de l'affaire contre son client. L'affaire a ensuite été ajournée.

Les audiences devraient se poursuivre jusqu'au 20 mai, et les décisions devraient être rendues d'ici la fin juin.