Moody's : perspectives négatives sur l'Afrique du Sud. Malgré la belle victoire des Springboks lors de la coupe du monde de rugby samedi dernier, l'économie sud-africaine connait de grandes difficultés. L'agence de notation a décidé de maintenir la note des obligations du pays à Baa3, un cran au-dessus du niveau "spéculatif" (ou high yield).  En revanche, Moody's est passée "négatif". Une dégradation de la note dans les 12-18 prochains mois semble donc possible et ferait passer la dette sud-africaine au niveau high-yield (augmentant ainsi ses coûts de financement). Cette baisse des prévisions va mettre la pression sur le gouvernement qui devra redoubler d'efforts afin de revoir son budget, impacté par le plan de sauvetage de la compagnie d'électricité Eskom ainsi que la croissance économique très faible, qui impacte les recettes fiscales. 

Le PDG de McDonald's licencié. Vendredi dernier, le Conseil d'Admnistration du géant américain a décidé de sanctionner Steve Easterbrook, qui a entretenu une relation avec une ou un employé du groupe, ce qui est contraire à la politique du groupe. 

Le secrétaire américain au commerce optimiste. Wilbur Ross, secrétaire américain au commerce, a rencontré le Premier ministre chinois Li Keqiang lors d'un sommet régional à Bangkok hier. Lors d'une interview avec Bloomberg, il s'est dit optimiste quant à la signature d'un accord ce mois-ci avec la Chine. De son côté, la Chine pourrait accepter les conditions américaines sur la protection des brevets ainsi que de la propriété intellectuelle et les Etats-Unis seraient prêts à renoncer aux surtaxes douanières sur l'automobile en provenance de l'UE, la Corée du Sud et le Japon. 

La zone euro dans le doute. La hausse de l'indice PMI manufacturier pour le mois d'octobre (de 45.7 à 45.9) est trop légère, signalant toujours une contraction de l'économie. En zone euro, la suppression d'emplois s'est faite au rythme le plus rapide depuis le début de l'année 2013. Pour l'Allemagne sur le mois d'octobre, le taux de suppression d'emplois a été le plus important des dix dernières années. L'industrie allemande reste donc fragile, tout comme celle de l'Italie, l'Espagne et l'Autriche.