"On doit tous mourir un jour". Ces propos tenus par le président brésilien résument assez bien sa manière de gérer la crise sanitaire. Jair Bolsonaro continue de remettre en cause les recommandations de l'OMS, souhaitant un retour rapide de l'activité du pays. Il a par ailleurs remplacé son ministre de la santé, Luiz Henrique Mandetta, après de nombreux désaccords sur les mesures à adopter face à la pandémie.

Alors que le nombre de cas recensés officiellement est d'un peu plus de 38 000, certains spécialistes craignent que le gouvernement ne minimise les chiffres, estimant que la barre des 300 000 a déjà été franchie.

Source : Université John Hopkins

Les victimes oubliées de Wuhan. Les autorités chinoises ont reconnu vendredi avoir malencontreusement oublié quelques cas. Un rapport a été publié vendredi, faisant état de 1290 décès supplémentaires, ce qui représente une hausse de 50%. Les autorités de Wuhan précisent avoir ajouté les patients décédés à domicile et nient toute manipulation. Mais la gestion de la crise par les autorités et la promptitude du régime à faire taire certains opposants et scientifiques alimentent la polémique.

La croissance chinoise en réanimation. Après plus de 40 ans de hausse ininterrompue, la croissance chinoise a finalement rompu. Alors que les analystes anticipaient -6.2%, les données sont ressorties à -6.8% sur un an. Selon la Banque Mondiale, la croissance chinoise n'était pas entrée en territoire négatif depuis 1976.

Croissance du PIB chinois :

Source : Banque Mondiale

Pris la main dans le baril. La chute de l'or noir a créé des mouvements de panique chez les négociants… et des pratiques illégales. Lim Chee Meng (fils du fondateur de Hin Leong Trading et Ocean Tankers) a déclaré que Hin Leong Trading avait caché une perte d'environ 800 M$ dans des opérations à terme. Il a également souligné que la société avait vendu une partie de son stock qu'elle avait initialement gagé auprès de ses créanciers. Selon Bloomberg News, l'écart entre l'actif et le passif d'Hing Leong s'élèverait à 3,34 Mds$.

Un déconfinement en dents de scie. Alors que le Premier ministre français s'est exprimé hier sur les modalités du déconfinement qui doit intervenir le 11 mai, les médias britanniques ont laissé entendre que les écoles du Royaume-Uni rouvriraient leurs portes à la même date. Une rumeur qui a rapidement été démentie par les autorités locales. Le pays qui semblait réfractaire aux mesures de confinement y a finalement pris goût et souhaite faire preuve de prudence.