Le règlement proposé, qui comprendrait une amende de 100 000 $, résoudrait une poursuite intentée par le CFPB contre Forster & Garbus en 2019, l'accusant d'avoir déposé des dizaines de milliers de poursuites sans documenter correctement les prêts sous-jacents. Le règlement est en attente de l'approbation du tribunal.

Dans une déclaration, le directeur du CFPB, Rohit Chopra, a accusé le cabinet de "bombarder ... les clients de poursuites judiciaires douteuses" au nom de grandes institutions financières et a déclaré que le chien de garde des consommateurs continuerait à examiner minutieusement les relations des banques avec les "moulins à poursuites".

Les représentants de Forster & Garbus ainsi que de Citigroup et Discover n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. La plainte du CFPB indique que Forster & Garbus n'a ni admis ni nié les allégations.

Selon le CFPB, entre 2014 et 2016, moins d'une douzaine d'avocats du cabinet ont produit plus de 99 000 poursuites de recouvrement de dettes mais n'ont conservé les documents relatifs aux dettes en question que dans une fraction des cas. L'agence accuse également le cabinet d'avoir induit les consommateurs en erreur en prétendant que ses avocats avaient participé de manière significative à la préparation des poursuites.

Selon les termes de l'accord, le cabinet d'avocats, basé à Commack, dans l'État de New York, sera tenu de faire baisser le montant de toute poursuite en cours qui ne serait pas accompagnée de la documentation appropriée et de s'abstenir d'intenter d'autres poursuites non étayées, selon le CFPB.

Le cabinet acceptera également de conserver les documents prouvant que les emprunteurs ont en fait autorisé les dettes en question, en enregistrant l'identité des créanciers d'origine et des créanciers qui ont pu acheter la dette, entre autres exigences.