Edward Sheehy, cofondateur de Nuix et son directeur général de juin 2006 à janvier 2017, conteste la décision de la Cour fédérale d'Australie du mois dernier selon laquelle ses options d'achat d'actions n'auraient pas pu être exercées après l'introduction en bourse de la société en décembre 2020.

Sheehy, qui a quitté Nuix début 2017, s'est engagé dans une longue bataille juridique avec la société au sujet de 453 273 options qui lui donnaient droit à environ 22,7 millions d'actions.

M. Sheehy avait affirmé qu'il aurait vendu les actions si elles lui avaient été émises au moment de l'introduction en bourse, et qu'il avait perdu cette chance lorsque les actions de Nuix se sont effondrées après leur introduction à la bourse australienne à la fin de 2020. Le tribunal a rejeté ces demandes le mois dernier.

Les actions de la société ont chuté de 15 % ou plus au cours de cinq des six mois qui ont suivi l'introduction en bourse. Au total, elles ont chuté de près de 85 %.

Nuix, qui est soutenue par la société d'investissement Macquarie Group Ltd, a déclaré dans un communiqué que M. Sheehy ne faisait pas appel de la conclusion du juge selon laquelle la société s'était livrée à une "conduite oppressive ou déraisonnable".

Il a ajouté que M. Sheehy ne contestait pas non plus la conclusion du juge selon laquelle, même s'il avait revendiqué le droit aux actions, sa demande de dommages-intérêts potentielle maximale serait d'environ 61 millions de dollars australiens (41 millions de dollars) plus les intérêts, au lieu de sa demande initiale de 169 millions de dollars australiens, plus les intérêts.

Nuix a réaffirmé qu'elle continuait à rejeter les demandes de M. Sheehy et qu'elle défendrait l'appel.

Les actions de Nuix étaient en baisse de 15,6 % à 4 h 19 GMT, en passe de connaître leur plus forte baisse en une journée depuis plus de trois semaines. Elles ont été le principal perdant de l'indice ASX All Ordinaries. ($1 = A$1.5216)