Le projet de Facebook de lancer Libra l'année prochaine a suscité des avertissements de la part d'hommes politiques, de régulateurs et de banquiers centraux, selon lesquels ce projet doit être étroitement réglementé pour éviter toute perturbation du système financier international.

Le responsable du projet Libra de Facebook, David Marcus, a déclaré aux sénateurs américains, au début de l'année, qu'il s'attendait à ce que l'autorité suisse soit le régulateur de la protection de la vie privée de Libra, mais le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) n'avait pas encore été contacté par les organisateurs de Libra.

En juillet, le PFPDT a demandé des informations supplémentaires à l'Association Libra, le groupe basé à Genève qui doit superviser la monnaie numérique proposée.

Une porte-parole du PFPDT a déclaré que l'agence avait fixé un délai à fin août pour que l'Association fournisse les informations demandées. Elle a ajouté que l'association avait promis une réponse à la fin du mois de juillet.

L'association Libra n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire par courriel.

Une délégation du Congrès américain doit se rendre en Suisse cette semaine pour discuter du projet.