ADDIS-ABEBA, 12 octobre (Reuters) - Les pays d'Afrique ont estimé d'un commun accord vendredi que les chefs d'Etat n'avaient pas à être jugés par la Cour pénale internationale (CPI) tant qu'ils sont en exercice, a déclaré le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adhanom, au terme d'un conseil des ministres de l'Union africaine.

Les ministres ont également demandé que soient suspendus les poursuites engagées par la CPI contre le président kényan, Uhuru Kenyatta, et son vice-président, William Ruto, a dit le chef de la diplomatie éthiopienne à l'issue de ce conseil des ministres convoqué pour aborder les relations entre l'UA et la CPI.

"Nous avons souligné que les chefs d'Etat en exercice et les gouvernements en place ne devaient pas être poursuivis tant qu'ils sont en fonctions", a-t-il dit après avoir élaboré des recommandations, que les dirigeants africains devraient entériner samedi. (Aaron Maasho et Edmund Blair; Eric Faye pour le service français)