L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés menés par la Russie, collectivement connus sous le nom d'OPEP+, ont mis fin aux réductions record de la production en place depuis que la pandémie de COVID-19 s'est déclarée en 2020.

En vertu d'un accord conclu en juillet de l'année dernière, le groupe doit augmenter ses objectifs de production de 432 000 bpj chaque mois jusqu'à la fin du mois de septembre, afin de mettre fin aux réductions de production restantes.

Le mois dernier, il a accepté de procéder à l'augmentation de la production prévue pour le mois de mai.

Les principaux consommateurs, au premier rang desquels les États-Unis, ont toutefois fait pression sur le groupe pour qu'il augmente sa production plus rapidement, d'autant plus que les sanctions occidentales frappent la production russe.

Toutefois, le groupe a eu du mal à atteindre les objectifs convenus, une tendance qui devrait se poursuivre.

En mars, la production a été inférieure de 1,45 million de bpj à ses objectifs, alors que la production russe a commencé à diminuer, selon les données disponibles.

Selon un document du ministère de l'économie consulté par Reuters, la Russie pourrait voir sa production de pétrole chuter de 17 % en 2022, alors que Moscou est aux prises avec les sanctions occidentales.

L'ampleur de cette baisse serait la plus importante depuis les années 1990, lorsque l'industrie pétrolière a souffert d'un sous-investissement.