L'UE craint que le programme IRA, d'une valeur de 430 milliards de dollars, qui prévoit de généreux allègements fiscaux pour la production nationale de composants du secteur de l'énergie, n'attire les entreprises de l'UE et ne désavantage les sociétés européennes, qu'il s'agisse de constructeurs automobiles ou de fabricants de technologies vertes.

"Nous sommes favorables à un plan IRA européen ayant pour objectif de réduire l'inflation", a déclaré M. Giorgetti en marge d'une réunion avec les ministres des finances des autres pays de la zone euro à Bruxelles.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré dimanche que l'UE adapterait ses règles en matière d'aides d'État afin de permettre aux gouvernements d'aider leurs industries à contrer l'impact négatif du projet de loi sur l'IRA.

M. Giorgetti a déclaré que l'UE devrait agir de manière unie plutôt que de suivre une approche pays par pays.

"Nous considérons comme positives les mesures qui favorisent la compétitivité et protègent la production stratégique, mais en même temps, nous pensons que toute intervention doit être prise au niveau européen, en préservant l'intégrité du marché unique", a ajouté M. Giorgetti.