L'INSEE a confirmé qu'il s'attendait à une croissance du PIB de 0,2 % pour le troisième trimestre et à une stagnation pour la période octobre-décembre.

"Si le scénario d'une croissance modeste au troisième trimestre devient plus probable (...) les perspectives pour le dernier trimestre restent particulièrement incertaines compte tenu des multiples incertitudes sur les évolutions géopolitiques, l'approvisionnement en énergie, la situation sanitaire et l'impact du resserrement monétaire", indique l'agence dans une note.

Pour le secteur des services, l'Insee prévoit un ralentissement au quatrième trimestre et pour le secteur manufacturier, il anticipe un repli.

La croissance moyenne en année pleine pour 2022 devrait s'établir à 2,6 %, a indiqué l'INSEE, confirmant sa prévision de septembre et se comparant à une prévision légèrement plus élevée de 2,7 % sur laquelle le gouvernement français a basé son budget d'État.

En octobre, l'inflation devrait rester proche du niveau de septembre (5,6 %), mais elle devrait repartir à la hausse en novembre et en décembre pour atteindre 6,4 % à la fin de l'année.

La hausse attendue est principalement due à l'augmentation des coûts de l'énergie et au fait que les remises financées par le gouvernement pour le carburant automobile tomberont à 10 centimes par litre en novembre, contre 30 centimes actuellement.

Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés devraient continuer à augmenter en raison de la hausse des prix des matières premières et d'autres facteurs de coût.

Le pouvoir d'achat des ménages au second semestre devrait toutefois se redresser, selon l'INSEE, grâce aux mesures de soutien du gouvernement votées cet été ou annoncées depuis, comme la revalorisation du point d'indice des traitements et des salaires de la fonction publique.

Le revenu disponible brut des ménages augmenterait de 4,7 % en 2022, selon l'Insee.