Lausanne (awp/ats) - L'EPFL a lancé un appel à projets au sein de l'école. Des fonds allant jusqu'à 30 millions de francs suisses seront alloués aux meilleures idées en matière d'énergie verte et de durabilité. Les participants ont jusqu'au 15 janvier pour soumettre un dossier.

Avec l'initiative Solutions4Sustainability (S4S), la Haute Ecole lausannoise espère fédérer les compétences et les envies de sa communauté vers un mode de vie plus respectueux de la planète. Elle a lancé le 12 décembre dernier un "hackathon géant", sorte de marathon de recherche, dont le délai court jusqu'au 15 janvier.

L'appel s'adresse à l'ensemble de la communauté EPFL: les facultés, les étudiants mais aussi les collaboratrices et collaborateurs scientifiques, techniques ou administratifs. Avec un appel orienté solutions, l'école veut stimuler les discussions entre les spécialistes de science fondamentale et les personnes qui sont davantage versées dans la recherche et le développement.

Soutiens conséquents

S4S prévoit un mécanisme de soutien qui permettra de développer les meilleurs projets dans les domaines de l'énergie verte, du stockage et de la durabilité, ainsi que dans les domaines de la capture, de l'utilisation et du stockage du CO2, explique un communiqué. L'EPFL souhaite ainsi créer un pôle d'excellence sur ses campus.

Le concours comporte deux volets: dotés d'un financement global de 10 millions (un par dossier), dix projets devront être réalisables à court ou moyen terme (d'ici 2024), et viser des réductions significatives de l'empreinte CO2, en particulier au sein de l'EPFL.

En outre, deux projets de plus grande envergure seront sélectionnés: ils devront pouvoir démontrer leur faisabilité d'ici 2027, en vue d'une application plus large au niveau sociétal. Ils pourront être financés à hauteur de 10 millions de francs suisses chacun sur 6 ans.

"Quand on parle de recherche et d'application, ce sont là des échéances très courtes", explique Gisou van der Goot, vice-présidente pour la transformation responsable, citée dans le communiqué. "On sait toutefois qu'au pied du mur, on est capable de travailler très vite et très bien ensemble. Pendant le Covid, de nombreux labos qui n'étaient pas spécialisés en virologie ont pu apporter de nouvelles compétences à leurs collègues - et en 2 ans, SARS-CoV-2 est devenu le virus le mieux connu de tous les temps !".

Début décembre, un ballon d'essai avait déjà été lancé avec LauzHack, un hackathon étudiant sur un week-end qui se déroulait à l'EPFL et pour lequel l'Ecole avait proposé des défis sur le même thème. Plus de 150 étudiants y avaient participé.

ats/al