M. Grundberg a déclaré qu'il s'engageait auprès des parties belligérantes au Yémen, où une coalition dirigée par l'Arabie saoudite combat les Houthis, alliés de l'Iran, depuis sept ans, afin de parvenir à une trêve pour le mois sacré musulman du Ramadan, qui commence ce week-end.

"Nous avons répondu positivement à sa trêve et nous soutenons sa proposition de trêve", a déclaré le responsable dans un communiqué.

Riyad a lutté pour s'extraire du conflit qui est considéré dans la région comme une guerre par procuration entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

M. Grundberg a rencontré jeudi le négociateur en chef des Houthis à Mascate et le premier ministre du gouvernement soutenu par l'Arabie saoudite à Riyad pour discuter de la trêve et des "mesures humanitaires visant à faciliter la liberté de mouvement des personnes et des produits essentiels vers, depuis et à l'intérieur du Yémen", a indiqué son bureau sur Twitter.

Deux sources familières avec la question avaient déclaré que la proposition de l'ONU, soutenue par les États-Unis, portait sur une trêve temporaire en échange de l'autorisation pour les navires de carburant d'accoster au port de Hodeidah, tenu par les Houthis, et pour un petit nombre de vols commerciaux d'opérer depuis l'aéroport de Sanaa.

La coalition a imposé des restrictions maritimes et aériennes aux zones tenues par les Houthis, qui ont chassé du pouvoir le gouvernement internationalement reconnu dans la capitale, Sanaa, fin 2014. La coalition est intervenue quelques mois plus tard.

Un cessez-le-feu à l'échelle nationale est nécessaire pour relancer les négociations politiques bloquées afin de mettre fin au conflit qui a tué des dizaines de milliers de personnes et laissé 80 % de la population du Yémen dépendante de l'aide.

"Nous voulons créer une atmosphère positive et dynamique pour pousser les Yéménites vers la paix .... Il ne peut y avoir de paix sans un dialogue avec les Houthis", a déclaré le responsable saoudien, dont le pays accueille les parties yéménites alliées lors de pourparlers parrainés par le Conseil de coopération du Golfe dans le royaume.

Les Houthis ont boudé les pourparlers parce qu'ils ne se déroulaient pas dans un "pays neutre".