Italie : sortie de récession au troisième trimestre 2009
La confiance des consommateurs et celle des entreprises devraient ainsi progresser selon l'indice italien ISAE et l'indicateur du climat économique de la Commission européenne. Les enquêtes demeurent néanmoins bien inférieures à leur moyenne de long terme. Par ailleurs, l'arrivée à terme des mesures de soutien à l'économie et le haut niveau de la dette publique (estimée à 114,5 % du PIB en 2009) devraient fragiliser l'économie italienne.
Le marché du travail paraît résister à l'impact de la crise (taux de chômage à 7,8 % contre 9,1 % en moyenne pour la zone euro). Toutefois, le nombre de personnes ayant volontairement quitté le marché de l'emploi en 2009 est en hausse. En outre, le système de complément salarial (CIG) mis en place au profit des salariés à temps partiel « a soulevé un certain nombre d'inquiétudes ; la crainte étant que la nécessaire réallocation de la main d'oeuvre vers les secteurs plus productifs ne prenne du retard et, de ce fait, n'hypothèque la future compétitivité internationale de l'Italie, » expliquent les économistes du Crédit Agricole.
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