par Dan Williams, Michelle Nichols et Andrew Gray

27 octobre (Reuters) - Israël rejette les appels à un répit à Gaza, alors que ses plus proches alliés occidentaux se sont ralliés à l'idée de "pauses humanitaires", c'est-à-dire d'arrêts temporaires des bombardements.

Les grandes puissances ont appelé cette semaine Israël à autoriser de telles payse afin d'acheminer de l'aide dans la bande de Gaza et de libérer les otages retenus dans l'enclave par le Hamas.

La question a divisé Israël et ses soutiens, notamment les Etats-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni ou d'autres pays membres du G7 comme le Japon.

"Israël est opposé à une pause humanitaire ou à un cessez-le-feu à ce stade", a déclaré vendredi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, tandis qu'un haut fonctionnaire israélien a déclaré que les appels à une pause dans les combats semblaient de "mauvaise foi".

Selon Israël, les attaques du Hamas du 7 octobre ont fait 1.400 morts, et plus de 200 personnes ont été prises en otage.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 7.326 Palestiniens avaient péri dans campagne de bombardements menée en représailles par Israël dans l'enclave.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a annoncé plus tôt dans la soirée que les forces aériennes et terrestres israéliennes sont en train d'étendre leurs opérations dans la bande de Gaza.

(Reportage Dan Williams à Jérusalem, Andrew Gray à Bruxelles et Michelle Nichols aux Nations unies, avec la contribution d'Emma Farge à Genève, Steve Holland à Washington et Sakura Murakami à Tokyo, rédigé par Frank Jack Daniel; version française Camille Raynaud)