"Il n'y a pas de risque d'éclatement de la zone euro", a-t-elle dit sur France Inter.

"Il est clair que l'Irlande est dans une situation difficile" mais le mécanisme de financement européen existe désormais, a-t-elle ajouté.

Si la conclusion des travaux d'évaluation en Irlande est qu'il faut mettre en place un mécanisme, "je ne doute pas que le gouvernement irlandais soit responsable et prenne la décision appropriée en toute souveraineté", a poursuivi Christine Lagarde.

"Ca n'est pas à moi dire l'Irlande doit accepter", a-t-elle ajouté.

La ministre de l'Economie a ajouté qu'"on peut imaginer par exemple que la Grande-Bretagne, qui n'est pas dans la zone euro, puisse vouloir participer en raison des liens étroits entre ces deux Etats".

Elle a salué le rôle de la Banque centrale européenne et estimé qu'il était possible de débattre de son mandat dans le futur mais qu'aujourd'hui n'était pas le moment.

Jean-Baptiste Vey