Berne (awp) - L'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a clos 1129 enquêtes approfondies l'année dernière, un chiffre en hausse d'environ 13% comparé à 2020, selon le rapport annuel publié mardi.

La majeure partie des cas passés à la loupe par le régulateur helvétique concerne des prestataires de services financiers exerçant leur activité sans droit (331), les demandes d'assistance administrative reçues d'autorités étrangères de surveillance (331) et des investigations en matière de surveillance du marché (209).

Dans le détail, le gendarme des marchés financiers a enquêté dans 192 cas sur l'acceptation de dépôts du public sans autorisation ou "sans modèle commercial Fintech", dans 195 cas sur l'intermédiation financière selon la lutte contre le blanchiment d'argent (LBA) sans autorisation ou sans affiliation à un organisme d'autorégulation (OAR) ou sans modèle commercial Fintech et dans 44 cas sur l'utilisation du terme de banque ou autre.

Quelque 163 dossiers concernant des opérations d'initiés ont également été passés au crible, ainsi que 28 affaires de manipulation du marché. Concernant les demandes d'assistance administratives internationales, elles ont principalement porté sur des comportements abusifs sur le marché (109 cas).

L'Allemagne a été la plus prompte à effectuer des demandes de renseignements (56 cas), suivie par la France (49) et les Etats-Unis (22). La Finma a pour sa part émis 29 demandes d'assistance administratives à destination d'autorités étrangères.

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