FRANCFORT, 11 janvier (Reuters) - Les discussions sur la participation du secteur privé au sauvetage grec se passent mal, apprend-on mercredi auprès de banquiers de la zone euro, ce qui signifie que les Etats européens pourraient avoir à accroître leur contribution.

"Les gouvernements envisagent une augmentation de leur participation", a déclaré l'un des banquiers, proche des discussions.

Prié de dire si les Etats allaient devoir mettre la main au porte-monnaie pour compenser une participation du secteur privé inférieure à ce qui était prévu, un autre banquier a déclaré : "Rien n'est encore décidé, mais plus forte sera la décote imposée, moins il y aura d'appétit pour une conversion volontaire."

Un troisième banquier a confirmé : "La participation du secteur privé se passe mal." (Edward Taylor et Philipp Halstrick, Danielle Rouquié pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)