La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, citée mercredi par CBC News, a rappelé qu'une dérogation aux sanctions internationales imposées à la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine permettait que des travaux de maintenance sur cinq turbines de Nord Stream 1 soient effectués au Canada puis de renvoyer ces turbines en Russie via l'Allemagne.

"Aucune des turbines de la station de compression de Portovaïa n'est en réparation au Canada", a affirmé Gazprom dans un communiqué publié sur Telegram.

Gazprom prévoit d'effectuer des travaux de maintenance dans la station de Portovaïa du 31 août au 2 septembre, ce qui aura pour effet d'interrompre les flux du gazoduc Nord Stream 1, qui relie la Russie et l'Allemagne à travers la mer Baltique.

Le retour d'une turbine précédemment envoyée au Canada afin que Siemens Energy se charge d'une opération de maintenance a été retardé par les sanctions, ce qui a incité Gazprom à couper les flux.

Gazprom n'a pas précisé où se trouvaient actuellement les turbines. Siemens Energy n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters.

Le gazoduc ne fonctionne actuellement qu'à 20% de sa capacité, ce qui a fait grimper en flèche les prix déjà élevés de l'énergie et incité les pays européens à mettre en place des plans d'urgence pour économiser l'énergie.