"La situation des marchés financiers s'est tellement améliorée ces derniers mois qu'une nouvelle prolongation de cette mesure d'urgence, que la Bafin a promulguée au plus fort de la crise, ne s'imposait plus", explique l'organisme dans un communiqué.

"Toutefois, la Bafin surveille en permanence les évolutions du marché financier et, dans le cas d'une nouvelle dégradation, émettra de nouvelles dispositions sur la vente à découvert".

La vente à découvert consiste à emprunter des titres et à la revendre dans l'espoir de les racheter à terme moins cher. Cela revient à prendre un pari sur la baisse des dit titres.

L'interdiction de la Bafin s'appliquait à une forme particulière de vente à découvert, dite "à nue", où l'on vend des titres que l'on n'a même pas empruntés.

La Bafin avait prorogé cette interdiction par trois fois depuis son instauration en septembre 2008.

L'AMF française a annoncé la semaine passée qu'elle prolongeait sa propre interdiction jusqu'à nouvel ordre, ajoutant qu'elle travaillait avec d'autres régulateurs européens à établir une solution permanente et à l'échelle européenne.

Jonathan Gould, version française Wilfrid Exbrayat